Alors que les émissions de gaz à effet de serre de nombreux secteurs, notamment industriel, ont diminué ces deux dernières décennies, celles des transports continuent aujourd’hui de progresser en Europe. Sur le territoire national, les flux de marchandises sont ainsi responsables de plus de 40 % des émissions de CO2 du secteur des transports et de plus de 10 % des émissions totales de la France (tous secteurs confondus).
Plusieurs raisons expliquent cette situation, en premier lieu l’augmentation du trafic et la part du transport routier. Toutefois, afin de respecter les objectifs de décarbonation, le secteur des transports doit réduire son empreinte écologique, en ayant davantage recours aux modes moins émetteurs. Et si la route est et restera bien évidemment le moyen le plus utilisé pour le transport de marchandises de par sa flexibilité, d’autres solutions, combinant par exemple route et ferroviaire ou route et fluvial, doivent être privilégiées par les transporteurs et industriels.
Ceux qui souhaitent s’orienter vers du transport combiné et du report modal, peuvent bénéficier d’aides financières dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE). Les fiches standardisées TRA-EQ-101 et TRA-EQ-107 soutiennent ainsi l’achat ou la location d’une unité de transport intermodal (UTI) neuve dédiée respectivement au transport combiné rail-route et au transport combiné fluvial-route.
Combipass, spécialisé dans la mise à disposition de matériels pour le transport intermodal et filiale du Groupe Berto, nous a fait confiance pour les accompagner dans cette démarche.
« Notre objectif est d’inciter activement les acteurs du secteur du transport de marchandises à agir intelligemment sur leur supply chain et à utiliser les containers Combipass pour avoir une politique écoresponsable et une empreint carbone la plus allégée possible grâce aux aides financières gouvernementales » Indique Gilles Delvigne, directeur général de Combipass
Une réelle complémentarité
Que ce soit pour Combipass ou pour notre bureau d’étude, chacun a développé une grande expertise dans son domaine, ce qui offre une réelle approche conjointe.
« Cette complémentarité entre nos équipes permet à un futur bénéficiaire qui ne connaît pas les enjeux du dispositif CEE, d’être accompagné intégralement sur les toutes les étapes de la gestion du dossier » Souligne Gilles Delvigne.
Combipass interviendra chez le client avant tout sur la faisabilité technique, alors que Incub’Ethic prendra en charge l’audit énergétique et la valorisation des CEE. Avec à la clé, l’élaboration de la meilleure proposition technique et financière en acquérant ou en louant des UTI. Une fois équipés de ces unités, les clients remplissent un relevé de trafic qui nous permet à de calculer les économies de CO2 générées par le mode de transport et calculer le montant de la prime au bout d’un an d’exploitation.
« On intervient ensuite un peu comme un tiers de confiance pour trouver la façon la plus pertinente d’opérer sur les CEE et les meilleurs taux de prime possible grâce à l’engagement des obligés sur du moyen et long termes » Explique Eric Allmang, président d’Incub’Ethic.
D’autant plus que le forfait des fiches standardisées a pratiquement doublé en 2018 avec la prise en compte des voyages à vide. Pour des projets spécifiques à plus long terme, et hors du champ d’action des fiches standardisées, des opérations spécifiques peuvent également être étudiées selon les contraintes techniques et industrielles des clients…
Ces forfaits CEE permettent ainsi de bousculer la chaine logistique des transporteurs et des industriels, en les incitant à passer d’un mode routier à du report modal, sans risque économique.
Le souhait de Combipass et d’Incub’Ethic n’est pas d’accompagner l’industriel sur une opération mais de parvenir à ce qu’il intègre le report modal dans sa stratégie et le systématise.
« Mais s’engager dans un processus intermodal, puis dans une démarche administrative, peut être un frein important, d’où l’importance d’avoir en face d’eux des professionnels disposant de retours d’expérience et des réponses à leurs questionnement » Conclut Eric Allmang.
Présentation du projet à retrouver également dans le magazine « énergie plus n°663 » :
